
Certes il y a toujours des divergences néanmoins il est donné de constater le grand vent de calme qui souffle en Afrique du nord et au Moyen-Orient, depuis quelques années.
Le Royaume du Maroc joue un rôle déterminant dans ce processus de stabilisation. Le pays accueille les bureaux de pas moins de 21 agences onusiennes, ce qui en soi renseigne sur le rôle essentiel du Royaume en tant que leader régional et sur son engagement en faveur de la diplomatie multilatérale
Séjournant au Maroc, la Secrétaire d’État américaine chargée des organisations internationales, Michèle Sison, au nom de son pays, s’est réjouie mercredi dernier du climat clément dans cette partie du monde. Cette récente visite de la Secrétaire d’état américaine chargée des organisations internationales dans le Royaume s’inscrit dans le cadre d’une amitié séculaire qui ne se s’est jamais démentie et rappelle que les deux pays se sont toujours retrouvés du même côté de l’histoire qu’il s’agisse de la 2e guerre mondiale, la guerre froide, la lutte contre le fléau du terrorisme ou encore de la promotion de la paix et de la sécurité au Moyen-Orient.
A travers sa déclaration du mercredi 25 janvier à Rabat, elle a indiqué que les États Unis apprécient hautement le rôle de SM le Roi Mohammed VI, en faveur de la paix et de la sécurité en Afrique du nord et au Moyen-Orient, en tenant à mettre en avant combien l’administration Biden apprécie à sa juste valeur les contributions du Royaume aux missions onusiennes de maintien de la paix, à travers le monde. « Je suis ravie d’être au Maroc, l’un des alliés les plus proches et les plus anciens des États Unis. L’amitié maroco-américaine remonte à l’époque de la création des États Unis d’Amérique », a affirmé Michèle Sison, en se félicitant des discussions positives et productives qu’elle avait eues avec le ministre des Affaires étrangères marocain, M. Nasser Bourita, eu égard à l’engagement conjoint des deux nations pour le maintien de la paix et de la sécurité.
En tenant à rappeler le rôle de leadership de Sa Majesté Le Roi, dans la promotion de la paix et la sécurité en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, ainsi que le rôle essentiel que joue le Royaume au sein des missions onusiennes de maintien de la paix à travers le monde, la position américaine telle que réitérée par la responsable US s’inscrit dans le cadre d’un partenariat historique qui n’a eu de cesse de se consolider dans les différents domaines.
Abordant le différend autour du Sahara marocain, Michèle Sison a réitéré le soutien des États Unis au plan d’autonomie, comme solution sérieuse, crédible et réaliste. Le pays de l’Oncle Sam avait solennellement proclamé, en décembre 2020, cette même proposition d’autonomie, en la qualifiant de « seule base pour une solution juste et durable ».
Cette constance américaine vis-à-vis du plan d’autonomie se voit encore confirmée par la déclaration, aujourd’hui, de Mme Sison. Il s’agit aussi d’une reconnaissance de l’approche humaniste au cœur de la stratégie nationale d’immigration et d’asile initiée par le Souverain
Pour rappel, la proclamation présidentielle américaine reconnaissant la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara a été, dans la foulée, distribuée aux 193 Etats membres des Nations-Unies, en tant que document officiel du Conseil de sécurité, dans les six langues officielles de l’ONU.
Les relations séculaires entre les États Unis et le Maroc ne se contentent pas d’invoquer le passé, mais vont bien au-delà, en mettant à profit le construit historique pour ouvrir des perspectives renouvelées et mutuellement fructueuses, contrairement à ceux qui exploitent l’histoire pour maintenir une hégémonie, et une rente géostratégique qu’il qui n’ont plus lieu d’être.
Cette position américaine, qui se démarque par la sincérité et le respect mutuel, contraste avec le caractère fluctuant d’une relation avec la France qui a du mal à se délester de ses travers tutélaires d’une époque coloniale révolue. La nature a horreur du vide. Le reflux européen et particulièrement français fait place au renforcement et à la diversification des partenariats avec les alliés traditionnels, notamment les États Unis.
Dans ce sillage, la France est mécontente de son déclassement inhérent à la nouvelle dynamique du partenariat maroco-américain et ce, dans la foulée des accords d’Abraham or la constance de l’amitié américaine à l’endroit du Royaume et ainsi consolidée par la reconnaissance par les États Unis du leadership du Maroc en tant que pôle de paix et stabilité dans le monde.
Concluant, Mme Sison a veillé à faire la présentation de Mme Pope, qui était du déplacement, et qui brigue le poste de directeur général de l’organisation internationale de la migration. Ainsi la Secrétaire d’État américaine chargée des organisations internationales, et à travers elle, les États-Unis reconnaissent le rôle central de Sa Majesté Le Roi, nommé par ses pairs africains en tant que leader de l’Union Africaine sur les questions migratoires.
Kamana 2NB