
L’année scolaire 2021-2022 tires allègrement vers sa fin et les examens à grands tirages approchent à grands pas pour évaluer tous les élèves en classe d’examen. Mais la question de la réussite aux examens et l’orientation après le Bac demeurent les principales préoccupations des élèves.
C’est pour apporter une réponse à cette problématique qu’une journée porte ouverte a été organisée à l’intention de ces futurs bacheliers par le Groupe CGE ce samedi 8 Mai 2022 dans l’enceinte dudit établissement situé dans la commune de Yopougon.
Ils étaient nombreux ce matin, parents et élèves qui ont effectué le déplacement pour s’imprégner des réalités du terrain afin d’éviter des erreurs dans l’orientation de leurs enfants après l’obtention du Baccalauréat. Une chose est de réussir à son examen scolaire, une autre est de savoir comment s’orienter pour réussir dans les études supérieures. Bon nombre d’entre eux, après l’obtention de leur Bac, sont confrontés à d’énormes difficultés dans le choix de la filière lors de l’orientation par manque d’informations suffisantes.
C’est justement dans le souci majeur d’apporter une solution à cette préoccupation des parents et élèves que la Direction pédagogique du Groupe de formation en Commerce et Gestion des Entreprises (Groupe CGE) d’Abidjan-Yopougon, a organisé une journée porte ouverte au profit des élèves candidats aux examens scolaires en général et particulièrement à ceux des classes de Terminales qui souhaitent être orientés en cette année scolaire 2021-2022, dans des universités publiques, privées et grandes écoles du pays afin de les outiller et leur permettre de mieux faire le choix de la filière selon leurs aptitudes pour réussir leurs études supérieures mais surtout leur permettre d’éviter le chômage après les études supérieures.
Quand on sait que le marché du travail est sérieusement saturé, il y a nécessité de savoir au préalable comment faire avant de s’engager dans telle ou telle filière d’enseignement supérieur car on peut être ‘’diplômé pareillement mais formé autrement’’ comme l’indique clairement le Groupe CGE.

Pour ce faire, le président-fondateur du Groupe CGE et ses collaborateurs n’ont pas lésiné sur les moyens pour déplacer des éminents universitaires, experts en la matière pour entretenir l’auditoire autour de deux thèmes d’actualité.
Il s’agit respectivement du Dr Kané Métou, enseignant-chercheur à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody et de M. Dago Noël expert qualiticien également enseignant.
Quant au Dr Kané Métou il a décortiqué dans tous les détails le thème : « Comment gérer le stress au Baccalauréat ? ».
Sachant que l’admission à l’examen du Baccalauréat est un espoir à la fois personnel et sociétal, il engage la responsabilité de tous depuis le début de l’année scolaire jusqu’au déroulement de cet examen. C’est pourquoi, il constitue un stress qui nécessite pour être jugulé, une synergie d’actions de tous. D’abord pour l’élève-candidat lui-même qui lors des épreuves se trouve seul face à sa copie de composition ; du coup seul face à son destin. C’est pourquoi, il a conseillé au futur bachelier de se fixer un planning de travail bien organisé et ordonné afin d’éviter le surmenage inutile à l’approche de l’examen du Bac.
Il a par ailleurs insisté sur le fait que le futur bachelier doit nécessairement connaître ses forces et faiblesses et intégrer un groupe d’étude avec ses camarades afin de partager et profiter des connaissances des uns et des autres, tout en gardant la confiance en soi pour éviter la panique.
Dans son exposé, le conférencier a exhorté les parents à jouer pleinement leur partition en mettant leur enfant dans toutes les conditions nécessaires, notamment l’acquittement effectif des frais de scolarité, le transport, l’alimentation équilibrée, être à l’écoute et surtout mettre leur enfant à l’abri de tout ce qui peut impacter négativement son environnement d’études.
S’agissant des enseignants et de l’administration de l’établissement, le conférencier a tout simplement recommandé que tout soit prêt dès les premiers cours, c’est-à-dire la bonne tenue du livret scolaire de l’élève qui est considéré comme son « casier scolaire ». Quand celui-ci est mal rempli et n’arrive pas à temps à la DREN, il peut occasionner des surprises désagréables dans la précipitation pour constituer une véritable cause de stress. Dans des termes bien choisis et faciles à comprendre, le conférencier, Dr Kané Métou a défini le stress comme étant une réaction de l’organisme face à une agression traumatisante pour l’individu.
Le conférencier n’a pas manqué de signifier à l’auditoire qu’un examen est bien différent d’un concours. Pour le premier, il s’agit d’obtenir un nombre de points connus selon la série du Bac et quant au concours, c’est le nombre de places qui est demandé. C’est pour dire combien de fois, il est important d’être admis à son examen qui est sanctionné par le diplôme du Bac pour présenter un concours désormais. Le conférencier Dr Kané Métou a illustré son exposé par cette sagesse qui dit : « Ce que quelqu’un devient, tout le monde peut le devenir ».
Le second thème qui traite de « L’insertion socioprofessionnelle de la jeunesse ivoirienne après le Baccalauréat et le BTS », développé par le conférencier Dago, a retenu aussi l’attention particulière des parents et élèves futurs étudiants pour la simple raison qu’il s’agit du travail qui est le couronnement de tous les efforts consentis durant tout le cursus de la formation suivie dans les universités et grandes écoles du pays ou à l’extérieur. A ce niveau, le conférencier a été bref et clair avec des exemples illustratifs de son exposé.
D’entrée du jeu, il a fustigé les futurs étudiants de ne pas savoir rédiger un curriculum vitae (CV) et sont en manque criard d’informations importantes sur les entreprises dans le cadre de la recherche d’un premier emploi. Après avoir donné quelques chiffres d’admission au Bac (29,24%) et 46,80% au Brevet de technicien supérieur (BTS), l’année dernière, il se trouve que, selon les statistiques 73% des demandeurs d’emploi sont titulaires du Bac et 40% ont le diplôme du BTS.
La situation est alarmante au regard des chiffres qui ne cessent de galoper chaque année. Selon la Banque Mondiale ou le Bureau International du Travail (BIT), le taux de chômage est estimé en Côte d’Ivoire à 5,3%. Il faut donc faire quelque chose pour remédier à cette situation afin de réduire le fort taux de chômage des jeunes sortis des universités et grandes écoles ivoiriennes.
Le conférencier a pour ce faire, fait allusion aux états généraux de l’éducation et de la suppression de certains BTS non pourvoyeurs d’emplois. Selon le conférencier, le secteur informel, à lui seul, emploie 91% de la population active en Côte d’Ivoire quand les secteurs public et privé se taillent la part du lion respectivement 3,3% et 5,7%. Pour répondre aux exigences des entreprises très rigoureuses dans le recrutement de leur personnel, une reconversion totale s’impose aux jeunes diplômés en quête du premier emploi.
Le conférencier reconnaît la révolution rapide des nouvelles technologies à laquelle doit s’adapter la jeunesse ivoirienne avec aussi la reconversion des mentalités pour ne pas être en déphasage des réalités du moment. Pour ce faire, il invite la jeunesse ivoirienne à la culture entrepreneuriale. Sans oublier de les orienter vers des structures étatiques, à savoir les lycées et centres de formation professionnelle, AGEFOP et autres institutions diplomatiques qui disposent des moyens pour les former aux nouveaux métiers riches de nombreux débouchés.

Il s’agit notamment de l’INHP de Yamoussoukro, du Groupe CGE avec ses filières innovantes, offre des stages à ses étudiants après leur formation. D’ailleurs le Groupe CGE est un établissement d’enseignement supérieur avec des enseignants qualifiés et expérimentés dans ses filières tertiaires et industrielles. Les futurs bacheliers doivent désormais s’orienter vers les filières porteuses d’emploi, à savoir l’agro-industrie, les secteurs du BTP, les NTIC, le tourisme et l’hôtellerie. Il leur a aussi recommandé de saisir les opportunités des bourses d’étude offertes par des organisations internationales.
Le Groupe CGE qui reçoit les affectés de l’Etat, répond aux normes internationales avec ses salles aérées, climatisées et équipées de matériels informatiques de dernière génération. Au Groupe CGE, les effectifs par classe se limitent à 25 étudiants. Il est bon de savoir que le président-fondateur du Groupe CGE, Dr Koulibaly Kaféléban qui côtoie au quotidien les réalités économiques des parents d’élèves, fait la part belle au social avec une flexibilité du paiement des frais de scolarité pour les parents en situation de difficultés économiques.
Le Groupe CGE est après Abidjan, implanté à l’intérieur du pays, précisément à Daloa et Soubré avec les mêmes filières et la même qualité de l’enseignement qui débouche à l’emploi. Il faut également retenir qu’une journée d’orientation du nouveau bachelier est prévue le 30 juillet 2022 au sein de l’établissement. Vous y êtes cordialement invités pour réussir ensemble l’avenir des futurs cadres du pays.
Faut-il le rappeler, le Groupe CGE a fait du chemin. Déjà en 2004, il a ouvert ses portes aux premiers étudiants de la filière tertiaire (comptabilité- finances) avant d’obtenir officiellement son autorisation enregistrée sous le N°1180/MESRS/DESPRI/S-DAH/CF du 14 DEC.2006 pour présenter ses premiers candidats au BTS. Puis en 2009, le Groupe CGE obtient sa deuxième autorisation sous le N°174/MESRS/DGES/DESPRIV/S-DAH/KKJ du 09 Avril 2009.
Désirée TAPE
Légende photo : Une vue de la salle de conférence Prof. Saliou Touré.