
Face aux enjeux de la préservation des conditions écologiques de production du cacao et du café, les acteurs du secteur ont lancé un projet d’agroforesterie, une initiative qui permettra aux producteurs de café-cacao d’avoir un revenu supplémentaire.
Cette information de ladite initiative dénommée : « Projet de contribution à la reforestation dans la filière café-cacao » a été donnée, ce jeudi 19 mai 2022, par des responsables du Conseil Café-Cacao, à savoir le Directeur chargé de l’Appui au Développement Agricole, M. Kouassi Jérémie, accompagné de Mme Sophie Kourouma, Directrice de la Communication et des Systèmes d’Information et de M. N’Cho Pacôme, Directeur Adjoint chargé de la durabilité, présentait au centre des médias.
» Le projet d’agroforesterie initié par Le Conseil du Café-Cacao répond aux besoins de la préservation des conditions écologiques de production du cacao et du café et vise à rassurer les consommateurs nationaux et internationaux sur la volonté de la Côte d’Ivoire de garantir la durabilité environnementale de la production. A travers ce programme, le Conseil du Café-Cacao entend introduire 60 millions d’arbres d’essences forestières, dans un premier temps et, à terme, d’arbres fruitiers dans les espaces occupés par les vergers du cacao et du café sur une période de cinq (5) ans. Les espèces d’arbres qui seront distribuées et plantées car sans danger pour la culture du café et du cacao. Sachez que tous ceux qui veulent désormais produire du cacao durable pour percevoir les primes devront respecter les normes européennes », a-t-il expliqué en exhortant la presse à aider le Conseil du Café-Cacao dans la communication de cette transition écologique.

Quant à Mme Sophie Kourouma, Directrice de la Communication et des Systèmes d’Information, elle a indiqué que le Conseil du Café-Cacao travaille à mettre en place un programme de dégustation qui sera orienté vers la petite enfance en vue de lui inculquer une habitude de consommation des produits dérivés du binôme Café-Cacao qui profite au made in Côte d’Ivoire, ce pour répondre aux défis de la consommation et de la transformation locales, pour une filière café-cacao durable et rémunératrice pour les producteurs ivoiriens.
Adama Bakayoko