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Interview : M. Bango Kouadjo Narcisse Consultant-Coordonnateur du Projet   MAB-Axe 3 : « Il faudrait que l’Union Européenne continue de soutenir la production de banane dessert en Côte d’Ivoire»

Economie, Grands Genres
octobre 1st, 2020
Commentaires fermés sur Interview : M. Bango Kouadjo Narcisse Consultant-Coordonnateur du Projet   MAB-Axe 3 : « Il faudrait que l’Union Européenne continue de soutenir la production de banane dessert en Côte d’Ivoire»

M. Bango Kouadjo Narcisse Consultant-Coordonnateur du Projet   MAB-Axe 3 : « Il faudrait que l’Union Européenne continue de soutenir la production de banane dessert en Côte d’Ivoire ».

Le week end dernier, le  quotidien Woroba.net a accordé une interview à M. Bango Kouadjo Narcisse Consultant-Coordonnateur du Projet Axe 3 des Mesures d’Accompagnement Banane (MAB-2012). Au cours de cet entretien, l’Expert consultant dans le domaine de la banane dessert s’est prononcé sur la situation de la production et de l’exportation de banane dessert en Côte d’Ivoire. Selon lui, malgré les difficultés liées à la production et à la commercialisation, les perspectives s’annoncent délicates.

En quoi à consister l’appui apporté par l’Union Européenne (UE) au projet de développement de la banane au niveau national ?

Les MAB 2012 sont un instrument technique et financier de l’Union Européenne en vue d’apporter un appui à la filière banane afin de la rendre plus compétitive sur l’échiquier mondial. L’Axe 3  des MAB fait partie de l’un  des six Axes de financement  attribués par l’UE au secteur bananier en Côte d’Ivoire. Les six axes étaient entre autres L’appui à l’amélioration de l’outil de production en vue d’une réduction des coûts de production (20 millions d’euros), L’installation de 20 petits producteurs au nord (Niakara) sur 200 hectares  et au sud (Tiassalé) sur 200 hectares pour un financement de 9 millions d’euros, l’appui au développement du marché local et sous régional de la banane dessert pour une enveloppe de 1 million d’euro, l’appui à l’amélioration des conditions de vie des employés des plantations de banane dessert par la construction de nouveaux logements et par la réhabilitation d’ancien en état de délabrement, l’appui aux plantations de banane dessert sur la prise en compte du volet environnemental dans leur exploitation et le dernier Axe était l’appui institutionnel pour le suivi de la mise en œuvre.

Pour le développement du marché local et sous régional l’objectif général était d’améliorer la contribution de la filière banane dessert à l’économie ivoirienne et à la lutte contre la pauvreté. En objectif spécifique, Améliorer la pénétration du marché national et du marché sous régional de banane dessert par les sociétés de production ivoirienne.

Pour cet axe, il s’agissait de Mettre en place un cadre normatif pour la commercialisation et un observatoire des marchés, Améliorer de la fonction mûrissage et appuyer les mûrisseries artisanales, Communiquer et réaliser la promotion de la banane dessert tant au niveau locale que sous régional (l’un de nos vœux majeur à réaliser). Plusieurs missions ont été réalisées sur les marchés de la sous-région afin de comprendre leur fonctionnement.

Quelle est la place de la banane dessert dans le système de production ivoirienne ?

Pour l’année 2019, la Côte d’Ivoire  a enregistré   à peu près  pour la filière banane,  un chiffre d’Affaires de 145 milliards de FCFA, soit 7% du Produit intérieur brut (PIB) agricole et 3% du PIB national. La banane dessert est le premier produit exporté par la Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire est le premier pays exportateur de banane dessert en Afrique et occupe le 13ème rang mondialement. En dépit de ces performances, des défis majeurs demeurent.  Une concurrence féroce des pays d’Amérique centrale et du Sud se dresse face à la Côte d’Ivoire, au regard de l’importante quantité de bananes desserts exportées par ces Etats vers l’Union européenne (4,6 millions de tonnes contre 1,2 million de tonnes pour les pays ACP) et du contexte de libéralisation des échanges.

A combien de tonnes est estimée la production de banane en Côte d’Ivoire ?

La production 2019 était estimée à environ   500 000 tonnes réparties comme suit : 67 000 tonnes pour le marché sous régional et 433 000 tonnes à peu près pour le marché européen.

Les pays africains producteurs de banane ont appelé depuis la rencontre d’Abidjan en 2019 à la mise en place d’un nouveau mécanisme de régulation pour compenser la fin de l’aide de l’Union Européenne à la filière.

Alors, comment s’annoncent les perspectives ?

Les producteurs africains, des caraïbes et du Pacifique se sont mis ensemble au sein d’AFRUIBANA à l’effet de défendre leurs intérêts auprès de l’Union Européenne, l’OMC et toutes les instances internationales intervenant dans le commerce. C’est  avec AFRUIBANA que l’appel d’Abidjan s’est fait.

Un appel dont les points à retenir ont été la demande express auprès de l’Union Européenne de maintenir les droits de douanes pour les bananes dollars à 79 Euros par tonne et de continuer à apporter son aide aux productions des origines ACP.

Après cet appel, des rencontres bilatérales pour la définition des nouveaux mécanismes de financement ont débuté. Les discussions sont toujours en cours.

Quel est maintenant le statut et l’attribut des deux organisations OCAB et OBAMCI ?

L’Organisation Centrale des Producteurs Exportateurs de Banane (OCAB) et l’Organisation des Producteurs de Banane, d’Ananas, de Mangue et d’autres Fruits d’Exportation de Côte d’Ivoire (OBAMCI), se sont mis en consortium. Ces deux faitières se sont mises en CONSORTIUM à l’effet de  gérer tous les  projets allant dans le sens de développement de la filière banane en Côte d’Ivoire.

Le Chef de file choisi de concert étant l’OBAMCI. Le fait de se mettre en consortium permet une gestion commune de l’ensemble des activités du programme.  Deux points focaux travaillant en synergie ont donc été choisis à cet effet. Il a s’agi des Secrétaires Exécutifs de l’OBAMCI et de l’OCAB. Ils appuient la Cellule de Coordination mise en place sur les aspects administratifs.

Notre objectif était de mettre en place un cadre normatif et  un observatoire des marchées et appuyer la fonction  murissage et les petits artisans et  réaliser des activités de communication sur la banane dessert au niveau national et au niveau sous régional. C’est un des vœux à réaliser. Nous dans notre fonctionnement, nous gérons notre projet à trois et nous contribuons en fait à apporter des informations aux différents producteurs sur les différents marchés afin que ces derniers puissent accéder, pénétrer le marché local et sous régional.

Quelles dispositions avez-vous prises pour éviter ‘’la guerre de la banane’’ ?

Au niveau de l’Etat de Côte d’Ivoire, afin de remplacer les accords de Cotonou qui était le cadre qui encadrait les financements de l’Union dans nos économies Africaines, les différents Etats ont signé les APE. Je pense que la partie ivoirienne a déjà signé ses accords et comme évoqué précédemment, les discussions sont en cours pour les nouveaux mécanismes à mettre en place comprenant l’agriculture et la culture de la banane dessert.

Au travers du MINADER, nous pensons qu’une actualisation de la stratégie banane de 2010, sera réalisée afin de faire l’état des lieux sur les financements déjà obtenus et de prendre en compte tous les défis majeurs qui pourraient être une source de contraintes supplémentaires à la culture de la banane dessert dans notre pays.

Pour les producteurs au niveau national, ils sont pour la plupart au sein de l’une des faîtières pour la défense de leurs intérêts. Pour la commercialisation, ils s’inscrivent dans la mise en œuvre de Normes Volontaires Privées afin de se positionner ou de continuer à rester sur les marchés Européens et surtout sur des marchés de niche à forte valeur ajoutée.

Les producteurs se sont mis en association au travers l’EVANA  pour faire du loabing  auprès de Bruxelles. Au nouveau étatique, vous savez que tout ce qui est  subvention au niveau du secteur privé et agricole était encadrée par les accords de Cotonou. Aujourd’hui, il y a des nouvelles relations sur l’Afrique pour ACP qui doivent être régies par  les APE. Je pense que l’Etat a déjà signé les premiers documents sur les APE et on a  aussi commencé à avoir des rencontres bilatérales avec  l’UE et les différents pays qui sollicitent   des financements et des subventions auprès de l’Union Européenne. Au niveau des producteurs de façon intrinsèque, ils sont obligés  de rentrer dans ce qu’on appelle les normes privées pour leur permettre de continuer de vendre sur le marché européen.

Quelle est la situation actuelle de la culture bananière en Côte d’Ivoire ?

La culture de banane dessert en Côte se cultive sur environ 6 500 hectares repartie dans les régions du sud comoé, des grands ponts, des lagunes, de l’Agnéby-Tiassa, du bélier, du Gbêké, des lacs.

La production est dominée par les structures industrielles au nombre de quatorze auxquelles se rajoutent deux groupement de plantations villageoises (OPAV nord à Niakara et OPAV Sud à Tiassalé) et un producteur indépendant.

Cette culture participe à la réduction du taux de chômage en Côte d’Ivoire par l’emploi direct de 10 000 employés et par la création d’environ 35 000 emplois indirects. Notons au passage, que la culture de banane participe à l’intégration sous régionale des peuples car sur les sites cohabite presque toutes les nationalités de la sous-région Ouest Africaine.

Quel diagnostic faites-vous de la filière banane en Côte d’Ivoire ?

Malgré les  difficultés qu’elle rencontre, à mon avis, la filière est en pleine redynamisation puisqu’elle a enregistré depuis quelques années, l’installation de nouvelles structures dans les zones centres et nord. La présence de ces nouveaux capitaux à l’économie de la Côte d’Ivoire, ainsi que l’impact des financement UE a permis à cette filière de se hisser au premier rang des producteurs africains à la fin de l’année 2019.

Aussi, noter que la destination Côte d’Ivoire reste d’actualité pour de nombreux investisseurs et les producteurs traditionnels ont tendance à vouloir délocaliser leur production vers des zones plus propice et permettant d’obtenir de meilleur rendement.

A la rédaction de la stratégie décennale 2010-2019, il avait était mis en prévision un volume estimé d’exportation à atteindre à la fin de cette période. Les chiffres à ce jour, nous indiquent  que ce volume a été atteint par les efforts de la profession au regard des chiffres communiqués plus haut.

Cependant, le secteur connait beaucoup de difficultés liées à plusieurs facteurs endogènes et exogènes qu’il serait fastidieux de développer dans cette lucarne.

Pouvez-vous nous expliquer pourquoi la banane dessert  en Côte d’Ivoire est essentiellement destinée à l’exportation ? Avez-vous déjà pensé à une politique de vente locale et de  transformation  pour éviter d’être trop dépendant de l’extérieure ?

Comme vous le savez, le commerce est guidé par l’offre et la demande. A ce jour, les pays européens sont plus demandeurs de la banane dessert que toute autre partie du monde. Je pense aussi au-delà des aspects d’offre et de demande, que la consommation des fruits et légumes est culturelle en Europe.

Vu cet état de fait, la filière et le Ministère de l’Agriculture aidées par l’Union Européenne, ont élaboré la stratégie de la filière 2010-2019 qui intégrait la nouvelle façon de commercialiser la banane dessert des producteurs ivoiriens. Cette nouvelle façon était de mettre en place des instruments et des règles afin de pénétrer les marchés locaux et ceux de la sous-région afin de réduire leur dépendance au marché européens.

C’est à ce titre que l’axe 3 des MAB a été financé. Statistiquement, bien qu’étant très loin des volumes expédiés en Europe, un certain dynamisme dans la consommation sous régionale est perceptible. En dénote une augmentation des volumes vendus dans la sous-région de plus de 230% depuis le début des MAB-2012.

Au-delà des efforts des différents producteurs pour l’écoulement de leur production localement et dans la sous-région, il faudrait rajouter le travail effectué par le personnel de l’Axe 3 qui a permis une meilleur compréhension du marché au niveau local et sous régional. Des campagnes sont menées ou seront menées en s’appuyant sur les vertus et les valeurs de la banane dessert.

L’érosion des droits de douanes pour les producteurs NPF au détriment des producteurs ACP, leur impose la recherche de marché durable pour l’écoulement de leur production et pour la survie des différentes entreprises productrice et exportatrices.

Depuis 2010, il y a eu une stratégie de la commercialisation de la banane au niveau local et sous régional.  La Côte d’Ivoire a connu différentes crises. Ce programme  qui se veut être Les MAB 2012 n’a démarré qu’en 2014.

On a eu à peu près quatre ans de perte suite au programme initiale. L’Axe 3 des MAB  aujourd’hui, son objectif, c’est  de permettre aux producteurs de mieux pénétrer le marché  sous régional et de faire connaitre la banane au niveau national en passant des vertus et des valeurs de la banane. Les européens sont plus consommateurs de fruits que les africains. Aujourd’hui, l’ensemble des opérateurs économiques cherchent  des marchés pour écouler leurs produits. Depuis belle lurette, ce produit n’est vendu que sur le marché européen. Aujourd’hui, vu les difficultés que les producteurs ont pour pénétrer le marché européen, puisque on parle aujourd’hui de l’érosion  des droits de douane des pays latino-américains, il leur faut trouver  de nouveaux débouchés.

Alors dites-nous comment se portent les groupements de producteurs ivoiriens ? Avez-vous gardé de bons rapports avec les producteurs des autres pays africains ?

La Côte d’Ivoire a deux groupements de producteurs que sont OBAMCI et OCAB. Je pense qu’ils se portent bien et essaie chacun ou ensemble de porter les intérêts de la filière aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’international.

Nous souhaitons à notre humble niveau, que ces deux faitières se mettent ensemble pour créer une interprofession comme au Ghana et au Cameroun.

En ce qui concerne les relations avec les autres pays, la Côte d’Ivoire et les autres pays ACP sont dans AFRUIBANA pour défendre les intérêts des producteurs auprès de l’Union Européenne, de l’Organisation Mondiale du Commerce « OMC » et de toutes les institutions à travers le monde qui interviennent dans le commerce international et susceptible d’apporter des financements.

La pandémie mondiale  du Coronavirus a-t-elle joué sur la Production ?

Au niveau de l’exportation les chiffres consolidés  par la douane ivoirienne fait apparaître une baisse au niveau de l’export Europe de 14% et de 11% sur la sous régionale pour la période allant du 1er Janvier au 30 Août 2020.

Cette tendance baissière pourrait s’accentuer pour les exploitations qui n’ont pas pu réaliser les replantations dont les récoltes devraient s’effectuer au dernier trimestre de l’année, ainsi  pour la non réalisation de certaines activités majeures importantes dans l’atteinte des objectifs de rendements.

Au niveau financier, à ce jour, nous n’avons pas les chiffres des uns et des autres en ce qui concerne les pertes de volumes ou de marché. Les charges s’étendent  accrues durant cette pandémie (achat de masques, gants, solutions hydro alcooliques, interventions dans les communautés, masses salariales ….) les perspectives financières en fin d’année pourraient être négatives pour la plupart de nos producteurs ainsi qu’un coût de production repartant à la hausse.

Crédit photo: Kamana 2NB

Quelles sont vos attentes ?

Au niveau de l’Etat, nous souhaitons que l’Etat puisse définir les états de catastrophe naturel afin de permettre le refinancement des activités économiques, qu’elles soient agricoles ou non. Cette demande s’effectue au regard des préjudices subis par la filière banane lors des inondations de 2014, après lesquelles aucune aide substantielle de l’Etat n’a pu être apportée Nous souhaitons que l’Etat puisse comme après la crise post-électorale de 2010-2011, exonérer les producteurs de banane dessert ou toute autre filière impactées par la COVID-19, de la TVA sur au moins deux  années. Cette exonération pourrait compenser les pertes financières, permettre aux entreprises d’avoir une meilleure trésorerie et réduire leurs crédits fournisseurs.

Ma toute dernière attente, serait que l’Etat puisse au travers du MINADER, réaliser la mise à jour de la stratégie banane et contribuer à l’obtention de nouveaux financements pour une durabilité des exploitations. Durabilité qui pourrait passer par de meilleures sources de financements quant aux développement du marché local et sous régional.

Notons ici que par rapport à la stratégie de 2010-2019, l’activité de développer le marché local et sous régional n’a pu être financé qu’à moins de 10% sur les MAB-2012.

Au niveau de l’Union Européenne, nous espérons que l’Union Européenne puisse prendre en compte les intérêts de la filière banane des pays ACP au travers de l’appel d’Abidjan et dans les nouveaux mécanismes de financement basés sur les APE. Cet appui pourrait permettre aux différents producteurs d’être résilients face aux changements qui pourraient intervenir dans le commerce mondial ainsi que face aux changements climatiques qui pourrait menacer leurs existences.

Votre message de la fin ?

Je souhaiterais que les faitières OCAB et OBAMCI puissent fédérer pour créer une interprofession afin de parler d’une seule voix pour les intérêts de la filière banane en Côte d’Ivoire. La forme pourrait être discutée afin de limiter les aspects financiers de cette interprofession ou interrelation.

Aussi, serait-il important que ces deux faitières puissent garder et conserver quelques acquis des MAB 2012, tel que l’observatoire des marchés et  le consortium.

Nous finirons en exhortant l’Etat de Côte d’Ivoire à intégrer fortement la filière banane dans toute ses discussions avec l’Union Européenne et les différents bailleurs et demandons ardemment à l’Union Européenne de continuer à soutenir la filière banane dessert. Filière qui contribue à la réduction de l’exode rural, et de l’immigration.

Interview réalisée par

Fofana Zoumana

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